dimanche 5 juin 2011

Fragilité des souvenirs


Dans The Tree of Life de Malick, le monde de l'enfance nous est rendu par des entrechocs de fragments vus à hauteur de souvenirs, éclats incertains du passé. Dans Omohide Poroporo de Takahata, le dessin, contrastant avec les représentations du présent, se faisait volontiers esquisse incomplète, image parcellaire, dès lors que reviennent à Taeko les "souvenirs goutte à goutte" de son jeune âge. Deux moyens de figurer immédiatement à l'écran la délicate précarité de nos mémoires.

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