samedi 21 avril 2012

Chronologie


L'une des grandes beautés de The Ghost and Mrs. Muir tient peut-être dans cette contradiction aux lois du "bon sens", que toute sa première partie s'offre à nous comme parfaitement naturelle, sans presque aucun des effets de manche que génère souvent la représentation du surnaturel, tandis que c'est tout le reste de la vie plus banale de l'héroïne, après que s'est retiré le fantôme du capitaine, qui, par les brusques sauts à travers les années qu'impose le récit, ressemble étrangement à la conduite d'un rêve, et s'en trouve, à nos yeux, teinté d'un sentiment d'irréalisme. Le quotidien, le matériel, ne bornent pas, ne définissent pas tout entier le réel. La passion est la vérité.

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