vendredi 6 avril 2012

Comme le temps passe


Ce blog a un an.

Quoique suspects et sans nul doute critiquables, retenons les chiffres officiels : la Troisième Chambre aurait accueilli, à ce jour, près de 4800 visites.

J'en profite pour adresser, en même temps que mes salutations, mes remerciements à ceux de mes voisins virtuels en cinéphilie qui, outre les plaisirs pris à leur lecture régulière et à nos échanges occasionnels, m'ont fait l'amabilité de me "lier", et m'envoient, je dois le dire, une bonne partie de mes visiteurs. 

Cela étant, la note le plus consultée, et de loin, reste la première de la série "La Porte !", consacrée à Jean-Claude Brisseau, qui me vaut, de façon assez constante au fil des mois, de recevoir massivement en ces lieux les admirateurs des beautés dénudées de ses actrices. Ce qui incite à l'humilité quant à l'intérêt que pourraient éventuellement présenter mes petites proses... (Et devrait aussi, accessoirement, m'inciter à écrire un peu plus, un de ces jours, sur celui que je tiens pour l'un des réalisateurs français les plus intéressants qui soient.) –

Partie atelier personnel, partie cabinet de curiosités, la Chambre en tout cas fut acquise presque sur un coup de tête ("recours en grâce insensé à la chance" signé sans même qu'il y eût besoin des conseils d'un ami "amateur de Balzac, d'histoire de la chouannerie et aussi de romans noirs"), et je ne saurais plus dire sans mentir à quel point son projet alors était bien défini. Mais son aménagement intérieur, pour ainsi dire, s'est très vite imposé de lui-même, tant dans la forme que dans le fond, autour de quelques obsessions privilégiées, et de quelques refus.

Seule la série des "Éloges", conçues d'abord comme un moyen de contourner la forme fragmentaire pour développer en plusieurs temps des exercices d'admiration, s'est avérée plus encombrante qu'utile : aussi les deux seuls textes publiés sous cette appellation ont-ils été renommés et "recatégorisés".

À ce petit bilan intérieur, j'avais pensé adjoindre un second, hors les murs : différentes raisons ayant empêché que je me livre, en fin d'année civile, aux joies communautaires du classement des meilleurs films, meilleurs disques, etc., de 2011, peut-être allais-je me rattraper en ce début d'avril pour jeter mon regard sur les sorties survenues durant la première année de la Troisième Chambre. Foin de suspense : il n'en sera rien, ce petit pas de côté temporel réglant peu de problèmes, et en suscitant d'autres. Tant pis, ou tant mieux, je ne sais.

Et sans plus de cérémonies, donc : Bienvenue en l'an II.

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